Ricin

Ricinus communis

Ti nom gâté : Castor oil, Tantan, Kinana, Tanatanamanga

Ricinius communis (Euphorbiaceae) est un arbrisseau cultivé dans les régions tempérées du globe ; Afrique, Amérique du Sud et Inde. Les feuilles sont palmées de couleur vert foncé sur le dessus et plus clair en dessous. Ces beaux atours lui valent d’être parfois utilisé pour ses propriétés ornementales.
À La Réunion, il est un adventice des cultures très présent à basse altitude. Les graines sont de forme ovoïde et aplatie. Elles sont brillantes de couleur marron, joliment tachetées de noir et peuvent contenir jusqu’à 45 % d’huile végétale. Son fruit est toxique, en raison de la ricine contenue dans l’endosperme. Celle-ci ne se retrouve pas dans l’huile.

Utilisations traditionnelles :

En raison de ses propriétés laxatives connues, l’huile de ricin est très peu utilisée en médecine traditionnelle.
On lui attribue quelques utilisations pour lutter contre les coliques abdominales, les difficultés à uriner et en tant que vermifuge (Gurib-Fakim 2007 ; Aeri, Anantha Narayana, et Singh 2020). En médecine ayurvédique, les feuilles, racines et l’huile de ricin sont utilisées pour le traitement des inflammations et des problèmes hépatiques, l’hypoglycémie et pour ses vertus laxatives (Rana et al. 2012). À Madagascar, l’huile de ricin est utilisée pour la sorcellerie et la repousse des cheveux.

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Son huile végétale

Après la récolte, les fruits séchés et décortiqués libèrent des graines qui seront pressées à froid. L’huile végétale obtenue est très visqueuse de couleur jaune pâle. Communément appelée l’huile de castor, l’huile de ricin est unique en raison de sa forte teneur en acide ricinoléique (90%). Cette molécule est notamment responsable des propriétés purgatives de l’huile. Par ailleurs, elle favoriserait la cicatrisation en raison des composés antioxydants et inhibiteurs de l’oxydation des lipides ainsi que des molécules antimicrobiennes (flavonoïdes, triterpènes, sesquiterpènes, …) qu’elle renferme (Jena et Gupta 2012).